Renoncement aux soins : un phénomène invisible… jusqu’à ce qu’on le mesure

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L’accès aux soins reste l’une des préoccupations majeures des Français.
Et pourtant, une réalité demeure largement sous-estimée : le renoncement aux soins.

Ne pas consulter.
Repousser un examen.
Arrêter un traitement faute de solution accessible.

Ce phénomène – défini comme le fait que « des individus (…) ne sollicitent pas les services de soins et les professionnels de santé alors qu’ils éprouvent un trouble, constatent un désordre corporel ou psychique ou quand ils n’accèdent pas à la totalité du soin prescrit »* - traverse tous les âges, tous les milieux, tous les territoires. Mais ses causes ne sont pas les mêmes partout - et c’est précisément là que les études permettent d’y voir clair.

Un phénomène multifactoriel

Les travaux scientifiques ont mis en exergue une multiplicité de facteurs : structurels, institutionnels, organisationnels, professionnels et individuels. Manque de temps, coûts, distance géographique, complexité du parcours, méconnaissance du système… la liste est longue.

Pour comprendre réellement ce qui se joue, une double approche est indispensable :

 Les enquêtes quantitatives permettent de mesurer :

  • quels types de soins sont abandonnés ;
  • quels publics sont les plus exposés ;
  • quels territoires cumulent les obstacles.

Le qualitatif révèle ce que les chiffres ne montrent pas :

  • le vécu concret des personnes ;
  • les arbitrages imposés par les contraintes ;
  • les incompréhensions ou ruptures de parcours.

Sans cette double approche, on décrit le renoncement… sans l’expliquer.

Ce que nous apportons en tant que cabinet de conseil

Chez Qualitest, nous accompagnons les acteurs du système de santé pour :

  • quantifier précisément l’ampleur du renoncement aux soins ;
  • identifier les freins réels, y compris ceux qui ne sont pas explicitement formulés ;
  • repérer les zones à enjeux via des analyses territoriales détaillées ;
  • proposer des leviers d’action opérationnels pour les ARS, collectivités, CPTS, centres de santé et établissements hospitaliers.

Notre conviction est simple :

  • Mieux comprendre pour mieux décider.
  • Décider sur la base de faits, pas d’intuitions.

* Desprès et al., 2011, « Le renoncement aux soins : une approche socio-anthropologique », In Questions d’économie de la santé, n° 169, p.3

Pierre Ulmer Chargé d'études

Pierre est spécialisé dans les problématiques liées à la formation, l'emploi et au parcours usagers/clients. Après plusieurs années dans la grande consommation en tant que chef de secteur et consultant marketing, Pierre accompagne depuis plus de 6 ans plusieurs comptes institutionnels et privés dans l'élaboration d'études ad hoc sur ses thématiques de prédilection.

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